Conseils généraux de sécurité!
La persistance de zones de tension sur le flanc sud de la Guinée invite à distinguer trois régions :
la capitale, Conakry ;
l'intérieur du pays ;
la zone frontalière frontalière avec le Liberia
A Conakry, le jour, la sécurité est assurée dans le centre ville. Il est recommandé cependant d'être très attentif sur les marchés (Niger, Madina, Taouyah) où harcèlement et vols à la tire sont fréquents, y compris de la part d'enfants. Il convient d'éviter le port de vêtements voyants, de bijoux et, d'une manière générale, toute ostentation provocante de richesse. Il est aussi recommandé de voyager en voiture vitres fermées et portes verrouillées. Les fréquentes coupures d'électricité accroissent significativement le risque sécuritaire dans les quartiers reculés. Depuis Taouyah jusqu'au "kilomètre 36" (limite administrative de la capitale) de nombreux pâtés de maisons sont plongés dans la pénombre. Pour les voyageurs : il est conseillé de choisir un hôtel de standard international . La police, présente et efficace le jour, dispose la nuit de faibles moyens d'intervention rapide. Aussi est-il préférable de s'abstenir, dans la mesure du possible, de circuler la nuit après 23 heures jusqu'à 6 heures du matin. Les barrages sont nombreux à l'entrée et à la sortie de chaque ville de Guinée. La photographie est autorisée quoique modérément appréciée dans un pays à 90 pour cent musulman.
Hors la capitale : Disposer d'un véhicule tout terrain, ne jamais voyager seul. Les régions frontalières méridionales restent déconseillées.
Un service de police secours a été créé en mars 2004 à Conakry. Il peut être contacté au 17-17 et fonctionne bien. Pour ce qui est de la province, se renseigner auprès de l'Ambassade pour connaître les numéros des commissariats de police ou des consuls honoraires .
Le 18 (Pompiers) a le mérite d'exister mais fonctionne de manière aléatoire sans les moyens de secours d'urgence.
Formalités d'entrée et de séjour
Il est nécessaire de disposer de titres de séjour valides (passeport, visa) ainsi que d'un certificat de vaccination mentionnant notamment le vaccin contre la fièvre jaune. Prévoir un traitement contre le paludisme.
Les personnes en transit pour Freetown doivent absolument être munies d'un visa pour la Sierra Leone, sous peine de difficultés à l'aéroport de Conakry. Si vous venez pour la premier fois, avertissez vos amis de vous accueillir ou de vous accompagner.
La Guinée n'exige pas d'attestation de non séropositivité pour l'entrée dans le pays.
Durant le séjour, il est préférable de toujours conserver sur soi -et bien à l'abri des pickpockets- ses papiers et titres de séjour. Le franc guinéen ne peut s'échanger que sur plac. Ne jamais se montrer discourtois, a fortiori à l'égard d'un douanier ou d'un membre des forces de l'ordre.
Usage possible de la carte de crédit à Conakry (Hôtel Novotel).
Transports
Infrastructure routière
En très nette amélioration depuis plusieurs années, l'impressionnante saison des pluies -de juin à octobre- dégrade fortement les routes et fragilise les ouvrages fluviaux (notamment en Basse-Guinée et en Guinée forestière, très mauvais tronçon de Gueckedou à Macenta). Le 4x4 est indispensable pour circuler dans le pays (prévoir deux roues de secours). Il est préférable de se constituer en convois de deux ou trois véhicules équipés de moyens de radio ou inmarsat dès qu'on s'éloigne des axes principaux.
Il est obligatoire de disposer de tous ses papiers personnels et de ceux du véhicule. Les contrôles sont fréquents et tatillons.
En cas d'accident, la prudence invite à quitter le lieu du sinistre sans sortir de son véhicule pour éviter toute réaction agressive éventuelle de la population. Se rendre au poste de police le plus proche. Toujours garder son calme, ne jamais élever la voix. Les réactions peuvent être violentes et inattendues. Disposer toujours d'au moins 50 000 FG sur soi pour proposer une compensation à l'accidenté, même s'il est responsable.
L'état général des véhicules est désastreux. Il est une des principales causes d'accidents sur les routes (défaut ou absence d'éclairage automobile). éviter la circulation de nuit dans les régions, du fait des barrages et de l'absence de secours d'urgence en cas d'accident.
L'état général des aéronefs est médiocre. Les horaires sont aléatoires. La sécurité de l'aéroport de Conakry, moyenne, tend à s'améliorer, tout comme son aménagement.
Conditions sanitaires
Il existe à Conakry, deux cliniques disposant chacune de structures chirurgicales et d'une ambulance : Ambroise Paré et Pasteur.
Pédiatrie : Centre "Mère et enfants" (clinique espoir de l'Ogoué).
La Guinée n'exige pas d'attestation de non séropositivité pour l'entrée dans le pays.
Il est recommandé de prévoir un traitement contre le paludisme.
Vaccination contre la fièvre jaune obligatoire.
Dans le cas de relations sexuelles avec un partenaire l'usage du préservatif est très fortement recommandé compte tenu du risque majeur d'infection par le virus du sida ou par d'autres maladies sexuellement transmissibles.
Recommandations complémentaires
Us et coutumes
La Guinée est un état laïc. Sa population est musulmane à 90%, chrétienne à 10% mais l'animisme empreint encore traditions et mentalités.
Législation locale
La Guinée applique la législation internationale en matière de lutte contre les stupéfiants. Consommation locale en augmentation (hachisch notamment).
Pas de réseau constaté, mais on invite à la prudence à Conakry autour des sites scolaires devant les sollicitations dont enfants et adolescents pourraient faire l'objet, de même que dans les lieux d'amusement nocturnes.
La vente et la consommation d'alcool sont autorisées sans restriction.
Particularités climatiques et météorologiques
Deux grandes saisons :
- saison sèche de novembre à mai
- saison des pluies (une des plus importantes de la planète dans la région avec plus de 4 mètres de précipitations par an) de Juin à Octobre.
Quatre variantes régionales déclinent ce climat :
- sur la côte maritime : très humide, faible amplitude thermique (moyenne de 25 à 30 degrés) et six mois de pluies
- Moyenne Guinée - Fouta Djalon (nord-ouest) : climat d'altitude plus sec et plus frais (3 à 4 degrés certaines nuits)
- Guinée forestière (sud-est) : tropical, très forte pluviométrie à partir de mai
- Haute Guinée - Pays Malinké (nord-est) : sec et très chaud à partir de mars.
Voici quelques précautions d’usage :
-Porter des vêtements légers et de préférence en fibres naturelles.
-Limiter vos temps d’exposition au soleil.
-Nettoyer et désinfecter tout de suite la moindre éraflure.
-Protéger les aliments des insectes.
-Ne boire que de l’eau en bouteille
-Ne manger que les produits locaux pelés, bien cuits ou stérilisés.
-Éviter de se faire piquer par les moustiques en utilisant des insecticides et en s’habillant de façon appropriée.
-Se baigner seulement en eau salée ou dans une piscine; toute baignade en eau douce est à proscrire.
-Éviter de marcher pieds nus à l’extérieur.
-Boire beaucoup et saler davantage.
-Consommer les boissons alcoolisées avec modération.
-Enseigner vos méthodes d’hygiène à vos domestiques et exiger qu’elles soient respectées.
-Avoir sous la main une trousse de premiers soins.
Les conseils et idées que je donne sont issus de mon expérience personnelle dans les pays ou j'ai vécu ; ils ne sont pas universels !
Q : J'en ai ras-le-bol de l'Europe, je vais tout vendre et partir, avez-vous des conseils ?
R : Oui : oubliez ça, ne vendez rien, ne partez pas. Ceux qui partent sur un coup de tête ont 90% de chances de devoir un jour se résoudre a écrire a leur famille et amis pour leur demander de quoi s'acheter un billet de retour.
Vous lisez toujours ? Vous n'avez pas fermé cette page ... Une expatriation se prépare, et pas seulement en lisant le Guide du Routard ou ce site. La meilleure façon de partir ? Se faire engager par une société ou un organisme reconnu. Les recherches, démarches, sélections et formations prennent du temps. Elles sont différentes pour chaque pays d'origine et de destination, pour chaque emploi et pour chaque organisme : impossible de toutes vous les expliquer...
Si vous étés indépendant et n'avez pas de contrat de travail, attention...
Conclusion ?
Renseignez-vous avant !
Partez d'abord en "vacances - reconnaissance" dans le pays qui vous attire !
Q : Est-ce facile de s'adapter a l'étranger ?
R : Oui et non. Une personne ouverte qui parle anglais s'adaptera assez facilement en USA. Une personne fermée ne parlant que français et n'ayant pas l'intention d'apprendre la langue aura d'énormes difficultés partout...
Tout dépend avant tout de votre attitude et de votre volonté d'aller vers les gens, de rencontrer l'autre culture sans perdre votre identité. C'est beaucoup plus facile en USA qu'au Vietnam, en Suisse qu'en Guinée... Je n'ai pas rencontré de grandes difficultés mais il y a toujours un temps d'adaptation...
Il faut aussi pouvoir accepter de changer ses habitudes alimentaires, vestimentaires... Et s'adapter au climat qui peut être très rude.